Cassis – La Ciotat

Sur la route des Crêtes

Le port de pêche de Cassis

Nous récupérons une voiture de location et prenons la route vers Cassis où nous arrivons en un peu moins d’une heure. Cassis, et son port de pêche, ses bâtiments aux couleurs pastels, ses ruelles et ses cafés/restaurants avec terrasses.

La ville est très très touristique et réputée comme étant relativement chère.

Nous n’y passons qu’une après-midi et n’avons pas le temps de parcourir l’immense cap Canaille aux parois rocheuses ni de prendre le bateau pour aller découvrir les calanques.

Nous passons l’après-midi à déguster un plat de moules gratinées, succulentes et du vin blanc particulièrement frais. Un service top avec l’accent ensoleillé du Sud. Bref, on profite du temps qui passe ! Une aubaine, cette température estivale, au mois d’octobre.

Restaurant du jour : Cesar La Suite

La Ciotat

On quitte Cassis en direction de La Ciotat.
Plutôt que l’autoroute, nous empruntons la fameuse route des crêtes – la D141.

Cela permet d’avoir une vue plongeante et magnifique sur la mer et le Parc National des Calanques. Des endroits spécifiques sont prévus pour s’arrêter et profiter du paysage. Il faut compter une bonne heure de route en faisant des haltes.

Pour la petite histoire : le chantier naval

Depuis 1835, La Ciotat était célébre pour son énorme chantier naval.

« Les chantiers navals se développent au xixe siècle. En 1835, le Ciotaden Louis Benet s’associe aux ingénieurs maritimes les Vence pour construire des navires à coque métallique à La Ciotat (et à propulsion à vapeur). En 1851, les Messageries nationales choisissent les chantiers navals de La Ciotat pour faire construire les navires de leur flotte. En 1870, les chantiers ciotadens emploient trois mille cinq cents ouvriers, ouvriers pour lesquels est construite en 1853 une des premières cités ouvrières de France. »

Malgré de nombreux changements de propriétaires et différents plans de restructuration, le port n’a pas résisté à la concurrence asiatique et a définitivement fermé ses portes en 1987, laissant de nombreux ouvriers sur le carreaux et une ville quasi inactive.

C’est en 2007 que l’activité de la ville est remontée avec la reconversion du site en un chantier d’entretien pour yacht de plaisance de luxe. La Ciotat dispose, par exemple de la plus grande cabine de peinture d’Europe.

Depuis la ville a bénéficié d’un second souffle et attiré de nombreux plaisanciers de luxe au niveau international. La Ciotat n’a donc plus rien a envier à sa riche voisine Cassis !

Concrètement :

Nous avons trouvé La Ciotat moins pompeuse que Cassis, moins snobinarde, moins bondée surtout. Evidemment, octobre n’est pas une période hyper touristique mais on constate malgré tout une différence de fréquentation, plus relax et décontractée, bon-enfant.

A faire :

Une balade en bateau dans les calanques, l’incontournable de l’endroit, rendez-vous au port, les tarifs sont abordables et on en prend plein les yeux

A part cela, balade dans la ville, le marché et une petite pause sur la plage, histoire de profiter du climat estival en ce mois d’octobre.

Avant de se restaurer, profiter de la lumière du soleil couchant sur le port, spectacle garanti.

Pratiquement :

Nous avons logé dans une chambre d’hôtes- le Rayon Vert – situé à quelques minutes à pied du vieux port et du centre.

Hôtel particulier du 18ème siècle, restauré avec goût en 2007 par l’une de nos compatriotes, Valérie.

Un petit déjeuner copieux servi par une hôtesse attentionnée. Un endroit que nous recommandons. Nous avons dormi dans la chambre au RDC – Vert Emeraude – , qui donne directement sur un petit patio bien agréable. Prix : 85 euros pt déjeuner inclus.

Notre hôtesse nous avait recommandé un restaurant sur le vieux port – chez Béné. Une bonne adresse pour y déguster un mi-cuit de thon parfait.

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