Le Sénégal 2019

3 semaines de Saly à Cap Skirring, une expérience au pays de la Teranga.

heures de vol

jours de soleil par an

t° moyenne

Le Sénégal, pays aux 365 jours de soleil

La grisaille vous pèse et l’hiver n’a pas encore vraiment débuté. Vous n’avez ni l’envie de faire un très long voyage, ni le budget pour des destinations lointaines.

Pour vous réchauffer le coeur et vous rendre le sourire sur quelques magnifiques plages, pourquoi pas le Sénégal ?

Nous ne l’envisagions pas mais n’avions pas encore de projet et l’occasion faisant le larron, nous nous sommes laissés tenter par l’aventure sénégalaise,  à la demande d’un ami y habitant.

Une grosse semaine à Saly et 2 semaines sur la route vers le sud, direction Cap Skirring.

Notre point de chute

Saly

Saly est l’une des 2 stations balnéaires du Sénégal.

On y trouve de tout pour passer un séjour on ne peut plus festif, les bars, plus ou moins bien famés succèdent aux dancings bien ou mal famés, les restaurants souvent délicieux, aux gargotes, les hôtels aux hôtels, toutes catégories confondues.

En hiver, on y trouve des plages magnifiquement désertes, longues, calmes avec quelques terrasses en bord de mer, des hôtels all-in où passer une semaine en famille, en amoureux, en célibataire …

A Saly, vous pouvez :

Vous inscrire à un centre de pêche où la plupart des sorties se déroulent à bord de grandes pirogues sénégalaises motorisées ou de bateaux modernes bien équipés.
Faire une sortie en quad ou en 4X4 accompagné d’un guide, découverte de la lagune de La Somone, la réserve de Bandia, la brousse, le Lac Rose, le Siné Saloum, l’île aux coquillages, visiter le port de pêche de M’Bour, l’île de Gorée, Dakar…
Vous détendre et profiter des belles plages de sable doré, profiter du spectacle exceptionnel de l’océan Atlantique. Jouer au golf.

Profiter de la cuisine : poisson ou crustacé grillé (lotte, capitaine, gambas, langouste, etc.), poulet yassa (poulet grillé avec une marinade épicée et au citron vert) servi avec du riz, ceebu jen (riz au poisson), mafé (viande de boeuf préparée avec une sauce à la tomate, des légumes) servi avec du riz, tiep-bou-dien (riz au poisson).

Tous les ingrédients sont réunis pour y passer du bons.  Et du bon temps, on en a eu.

Le Royal Saly

Prix par nuit pour 2 personnes, en all-in : 140 €

Un hôtel All-in dans lequel nous sommes restés les 2 dernières nuits avant de reprendre l’avion.

Des chambres confortables, un service moyen pour ce genre d’hôtel tout autant que le buffet.

Le bar, par contre, est super bien placé avec vue sur la piscine et terrasse presque les pieds dans l’eau.

Pour moi, le seul vrai bémol, c’est de retrouver toutes les algues mélangées aux crasses rejetées par la mer et qui s’accumulent le long du brise lame délimitant la plage privée.  Cela donne un fatras brun qui n’est pas très joli. Le personnel essaient bien de les évacuer mais je n’ai pas trop compris leur démarche : creuser des tranchées dans le sable et les y enterrer … Cela voudra dire, à terme, retour à l’expéditeur !

On retrouve les invariables animations de l’apéritif et ça amuse tout le monde, particulièrement les familles avec les gosses et les couples un peu plus âgés.

Autour de Saly

M’Bour

Cette ville de la grande banlieue de Dakar est l’archétype de la ville sénégalaise, sur-peuplée, bruyante, traversée par la route nationale 1 à la circulation infernale qui rejoint le Mali.  Camions, voitures, motos, vélos se disputent à coups de klaxon le passage sur l’asphalte, le sable, le trottoir, peu importe, le plus audacieux passe.

C’est pourtant le passage obligé pour se rendre au port de pêche, le second par son importance du Sénégal.  Entouré d’un immense souk, où tout se vend et tout s’achète, l’immersion y est totale, le dépaysement absolu.

 

Le port

Pas de moment de détente à l’arrivée au port, directement submergé par le monde, par le bruit et les embouteillages, la plongée dans la vie quotidienne de ces pêcheurs, vendeurs, guides, etc… est totale.  L’activité est partout, les gens sont partout. Une énorme fourmilière impressionnante.

Les métiers y sont pénibles, être pêcheur est dur, très dur, mouillés en permanence, soumis à des cadences infernales dans un confort inexistant et une promiscuité épouvantable durant des jours et des jours sur un océan pas toujours calme au milieu d’un bateau dont l’équipement est tout sauf moderne, les filets se tirent à la force humaine et le poids des poissons, la force des vagues ne rendent pas la tâche aisée.

 

L'arrivée des pêcheurs M'Bour

Nos coups de coeur autour de Saly

Le Lac Rose :

un grand lac qui change de couleur en fonction des vents et du soleil et une belle journée de détente qui se termine en 4×4 le long de l’atlantique … journée détente et frissons garantis !

La Somone :

détente, plage, balade en bateau dans la mangrove, observation des oiseaux pour les amoureux de la nature et le dimanche, dégustation d’huitres, coquillages et moules pêchées devant nous

Escapade en brousse:

3 heures de découverte en buggy ou en quad des pistes et villages aux alentours; 3 heures de fun! Amusement au rendez-vous.

 

Galerie

Le Sénégal du nord au sud, direction la Casamance

Dans la mesure où nous n’avions pas prévu de passer trois semaines à Saly, nous voilà en route vers la Casamance.

Ce n’est pas une très grande distance du nord au sud : à tout casser 650 km d’un point à l’autre du pays … mais entre le nord et le sud, la route n’est pas si droite qu’il n’y paraît.

Vite fait une petite carte pour vous montrer qu’en voiture – hors 4×4 – la trajectoire n’est pas si « droite » que ça.

Et entre temps, on s’arrêtera chez Pierre, l’Aventurier du Siné Saloum et chez Olivier du Boundao …

Première étape :

Les Aventuriers du Saloum

 

Chez Pierre Diouf, le personnage le plus sympathique, le plus ambitieux aussi, par rapport à ses activités, une volonté, une personnalité, un sourire … enfin bref, c’est Pierre!

Un des meilleurs moments de notre aventure sénégalaise, tant par la beauté de l’endroit que par l’expérience du bivouac.
La première route à l’air très droite et très directe, mais nous sommes allés par Fatick, car pas du tout certains que nous y arrivions avec notre tata de location.

Trois jours dans le Sine Saloum

Le Siné Saloum est une région naturelle qui se trouve au Nord de la Gambie et au sud de la Petite-Côte au Sénégal. Delta formé par la confluence des fleuves Sine et Saloum, sa superficie est de 180 000 hectares et se compose d’environ 200 îlots de mangroves. Cette région est une réserve mondialement connue pour la richesse de son écosystème qui recense plus de 250 espèces d’oiseaux , pélicans, hérons, martins pêcheurs, flamants roses, aigrettes, sternes royales, sarcelles, goélands railleurs…

Le programme du jour:

Rendez-vous à l’embarcadère de Ndangane. Nous pensions partir pour une balade dès notre arrivée, mais nous nous sommes mal compris.  La communication parfois, par mail, laisse des portes ouvertes à des mauvaises compréhension.  Attention, en général à ce que l’on négocie, si on ne passe pas par un agent de voyage.  Mieux vaut poser les questions 15 fois plutôt que d’être surpris.

Bref, nous rencontrons l’équipe, mais pas encore Pierre, au bureau des Aventuriers du Saloum.

Rendez-vous pris pour 17 heures, le programme est un peu modifié car ce jour-là, nous sommes seuls.  Nous ne pouvons, cependant pas partir ce soir-là pour le bivouac, car Pierre attend une autre voyageuse pour le lendemain.

Nous étions presqu’un peu déçus et rendez-vous est pris pour le même jour à 16h30.

Nous en profitons pour découvrir notre hôtel du jour et son pittoresque maître des lieux.

Le Boundao et son patron, Olivier.

Un endroit hors du commun, un hôtel-restaurant hors du temps, tout en bois, intégré dans la nature, qu’il a imaginé et créé en grande partie de ses mains.  Un français baroudeur, motard, marin et ensuite patron de ce bel endroit.

Allez quelques photos, meme si ce ne sont pas les nôtres:

Le Boundao Lodge

Un petit écrin dans la végétation et un patron français, haut en couleur, super sympa …
Prix pour 2 personnes : 40 €

C’est au milieu du village authentique et typique de Yayème qu’Olivier et Marie, sa Maman, ont patiemment imaginé et réalisé un petit (boundao) lodge de brousse hors du commun, hors du temps.
Articulé autour d’une jolie piscine intégrée dans une végétation luxuriante, le lodge se compose de six cases typiques, construites en s’inspirant de l’habitat ancestral. Olivier et son équipe ont merveilleusement joué avec les bois nobles, les pailles, les techniques de banco et torchis, les tissus, les objets pour offrir à leurs hôtes des chambres feutrées, confortables et d’une originalité au goûts exquis.
Des paillotes ombragées invitent à la sieste; une case ouverte où s’élance une longue table d’hôte enivre des parfums de la cuisine de Marie. Un salon lecture confortable et convivial est à votre disposition. Le lodge dispose d’une wifi gratuite. Le bar n’est pas loin, il fera patienter, le temps que mijotent les plats français ou locaux, saupoudrés d’originalité et d’inspiration gourmande…
Apéritif les pieds dans l’eau en regardant le spectacle de la flore abondante du jardin; en écoutant le chant de mille oiseaux et les bruits de la brousse,..

Vers le Sine Saloum

Et ce soir là …

 Il s’est passé quelque chose, pour nous, d’extraordinaire. Ce voyage, en quelque sorte est notre voyage de noce. Nous voila partis sur la pirogue, au détours des bolongs, de la mangrove, de la musique sur la pirogue.

Et soudain, Pierre et son team nous débarquent sur un banc de sable éphémère et nous dressent une table d’amoureux.  Vin mousseux, zakouskis, nappe blanche et la pirogue s’en va et ça donne ça … c’est hallucinant, surréaliste. C’est magique, d’autant plus que l’on sait que les bancs de sables disparaissent au gré des marées et que, finalement personne n’aura la même photo, à cet endroit précisément ! Quelle belle surprise.

On a pas trop le temps de profiter du Bounbao, dommage! On s’y serait bien posé 1 jour ou 2. On dit salut à Oli et direction la pirogue.

On navigue dans les bolongs au rythme du djembé et de la bonne humeur de Pierre et de son coéquipier.  On rencontre Lucille qui passera ces 2 jours avec nous.

Après des tours pour apprécier les paysages, les oiseaux, la végétation et la sérénité de l’endroit, nous nous posons pour notre bivouac de la nuit sur une « ile déserte ». Barbecue, brochettes de lotte grillée, tente, guitare, musique … la bonne ambiance.

C’est vraiment top, et le lendemain, petit déj sous la tente « genre berbère ».

Une fantastique expérience et un moment de camaraderie, un peu comme si l’on avait partagé le weekend avec des potes.

Hommage à Pierre et ses Gobbies

Petite parentèse

Rencontrer un homme qui s’engage pour l’environnement avec des mesures concrètes, c’est un plaisir !
Pierre Diouf, un jeune trentenaire sénégalais outre son entreprise  »excursion Saloum », agit aussi via une association avec une poignée d’amis pour l’environnement. Pierre n’est pas novice en matière de promotion du Sine Saloum, et ce n’est pas un hasard, s’il nous a été présenté par Lionel Lopez le boss du Cordon bleu à Ndangane. Echappée belle, Arte, TV5 monde et bientôt une télé hollandaise ont popularisé le travail de Pierre. Il a compris que propreté et tourisme se conjuguent étroitement et il a pris les choses en main à son échelle locale. Tout commence par un poisson en fer chargé de recueillir les déchets plastiques sur l’embarcadère de Ndangane mais aussi et surtout des points de collectes où les familles apportent des déchets plastiques et sont payés 75 francs CFA le kg .
Déjà 10 tonnes de traitées et amenées à Kaolak pour finir en chaises plastiques notamment !
Des emplois, des ordures en moins dans l’océan, un travail éducatif en direction des gosses en priorité, ce n’est pas rien. Alors il pense en terme de développement … Coût de l’investissement pour un deuxième animal collecteur de plastique; en fer 200 euros environ.
Ce serait une tortue. Ces animaux en fer, de véritables outils de communication valorisant tout un travail, une chaine humaine au service de l’environnement et l’emploi local
Bonjour Toubab

On quitte le Siné Saloum avec un sentiment d’apaisement, de tranquilité … 

Quand on y participe à deux – en couple – on est supposé partager la pirogue avec d’autres personnes. Faire la fête avec des gens que l’on ne connaît pas.

Et l’ambiance, l’atmosphère du lieu inspire une quiétude, une relaxitude  …

C’était un très beau moment

Notre route vers le sud du Sénégal nous mène vers la réserve de Fathala. On me vante le fait de marcher avec des lions sauvages.  D’être proche d’eux …

Nous faisons, donc, le trajet vers Fathala ! De toute façon pour aller dans le Sud, il faut presque passer par là.

Le trajet est long car nous n’avons pas un tout terrain et devons nous contenter de rester sur les routes asphaltées.

Voici le trajet jusqu’au Cap Skirring.

Google a l’air de dire qu’il faut 3 heures pour rejoindre Fathala depuis le Siné Saloum !

Comptez quasi un journée ! Car pour descendre, au Sénégal, il faut invariablement remonter vers Fatick et redescendre vers Kaolack.

Il nous a fallu au bas mot, 8 heures pour faire cette route, en partie dans le noir.

A éviter, rouler la nuit au Sénégal.

Gen

Première étape : vous aimez les lions ?

Boycottez la Réserve de Fathala

 Vous aimez les lions et vous vous dites, que , au vu de la publicité que l’on en fait, vous ne pouvez pas manquer cette fantastique opportunité de cotoyer des lions en liberté !

Vous pensez peut-être pouvoir les caresser, leur faire des gili gili sous le menton ? Que diable ! Ce sont des animaux sauvages, des fauves !!!

Mais nons ! Ils ne sont rien d’autre que des lions apprivoisés depuis tout petit, élevés avec la peur d’un bâton. Vous êtes des touristes responsables ? Arrêtez de vous dire que vous avez marché avec des lions parce que ce n’est pas possible.  Les lions que vous allez rencontrer ne sont plus que des gros chats apprivoisés qui ont peur de leurs dresseurs et de leur bâton.

Boycottez cela autant que faire se peut ! Une vraie honte.

Les lions

Cela valait la peine de leur consacrer une page spéciale.

Fathala Wildlife Lodge

A part le fait que l’on ne puisse nier que l’hôtel et les chambres sont magnifiques, l’accueil est froid et le prix n’en vaut pas la chandelle.  Je ne vais pas revenir sur le fait que ce qui fait la renommée de l’endroit soit la marche avec les lions, je crois que si l’on oublie cette activité, il est possible de passer un chouette moment dans la réserve en 4×4.

Tout est cher à Fathala et il est possible de trouver un hôtel dans les environs, à Toubacouta par exemple.

Prix pour 2 personnes : 222  euros pour une nuit sans petit déj … + 38 euros par personnes pour aller voir les loins

Avec le repas du soir à l’arrivée, l’excursion et le pt déj, on peut se dire qu’on est pas loin de 500 euros.  Honnêtement, ça ne les vaut pas !

Deuxième étape

Vers le sud

La trans-gambienne

La transgambienne …  On ne réalise pas vraiment mais le pont a été inauguré un mois avant nos vacances au Sénégal, même si cette inauguration se sera fait attendre pendant des années.  Quoiqu’il en soit, cela nous a probablement évité des heures d’attente pour le ferry.

C’est toute une aventure, même si cette route constitue un grand pas vers la modernité et de meilleurs échanges entre le Sénégal, la Gambie et surtout une très bonne chose pour le sud et la Casamance qui parfois, au niveau des infrastructures, fait mine de petite soeur pauvre (d’après ce qu’on nous en a dit sur place).

C’est compliqué de se faire à l’administration à l’africaine : les explications peinent à être claires et s’adaptent en fonction du policier.  Pour traverser toutes les formalités, il faut s’armer de patience et avoir tous ses papiers sous la main et quelques CFA dans la poche – pour les faux frais (bakchich).

La première étape qui consiste à sortir du Sénégal ne pose pas de problème.  Entrer en Gambie se révèle beaucoup plus long : plusieurs bureaux et fonctionnaires qui se plaisent à vous faire tourner en bourrique ! Bureau frontière, bureau immigration, bureau chambre de commerce pour la voiture … et chaque visite vous en coûte 2000 CFA (3 euros). Coups de sifflets, circulez, stop vous n’êtes pas bien stationnés, stop papiers, stop c’est l’heure du thé …  heu comment ? eh oui, quand un flic vous dit que c’est l’heure du thé, c’est surtout l’heure du bakchich, en général 1000 CFA !

Bon, honnêtement, ça marche un moment mais, après on envoie le troisième sur les roses ! Gentiment, mais quand même on lui fait comprendre qu’on est passé par tous les contrôles et payé ce qu’on avait à payer officiellement. Donc, son thé … il se l’accroche.

Je pense que ce qui me dérange le plus est le sourire narquois pendant qu’il réfléchit en nous regardant, avant de nous dire : bonne route !

La traversée de la route et du pont qui surplombe le fleuve se passe sans problème, une belle route toute neuve dans une espèce de no-man’s land.

La deuxième épreuve est qu’il faut recommencer le même processus pour sortir de Gambie et entrer à nouveau au Sénégal, avec à nouveau des douaniers plus ou moins coopératifs … ça dépend s’ils ont soif ou pas.

Et partout et toujours, tous ces revendeurs qui vous assaillent que vous soyez hors ou dans la voiture.

On a aimé ou pas ?

Une expérience, certainement intéressante et on est heureux de l’avoir fait.  Cela nous a procuré des tas de sentiments différents : stress, inquiétude, curiosité, étonnement et bien sûr fous-rire à deux devant le ridicule de certaines situations.

Chaque expérience est unique et si on part de ce principe d’émerveillement et de découverte, alors oui on a aimé.  Est-ce que l’on referait la même expérience pour rejoindre le nord au sud du Sénégal ? Non certainement pas. J’aime la tête de mon passeport au Sénégal et après la traversée de la Gambie.

Des tampons, des tampons … plein de tampons ! 3 pages de tampons.

Il faut être prêt à toutes les situations : sifflés par un mec en civil, on s’inquiète. Quoi encore ???  « Lui : Brigade des stups, vous avez des bagages ? Moi : Oui.  Lui: Ouvrez le coffre.  Lui: nous allons devoir vérifier vos bagages. Moi : OK.  Lui : sortez vos bagages et amenez les dans le bureau.  Moi : non, c’est trop lourd ! Lui : et votre mari dans la voiture ? Moi : pas possible, il est handicapé.  Lui pris soudain d’un gros remord : ooooooh handicapé … ok circulez ! Lol

C’est cela apprendre à gérer les situations : apprendre à être plus fourbe qu’eux 

Gen et Pierre

Anecdote

Troisième étape

Abémé – Diembering – Cap Skirring

 

Derniers moments

 Sur la fin du voyage, je pense qu’on a surtout pensé à faire les patachons et profiter du temps qui passe. D’autant plus qu’à Abémé comme à Diembering et Cap Skirring, ce qui prévaut ce sont les longues plages quasi désertes sur lesquelles on ne rencontre pas beaucoup de touristes, au mois de février. Le bon côté des choses pour qui aime la tranquilité et le côté sauvage.

Des locaux qui vivent sur ou à proximité des plages, de nombreux troupeaux de vaches et en ce qui concerne Diembering, toute une partie de la plage se caractérise par de nombreux arbres déracinés ou en passe de l’être. Le niveau de l’océan monte et l’eau gagne du terrain sur une grande partie de la côte sénégalaise … Bientôt ce sera la catastrophe, si ça ne l’est pas déjà à certains endroits.

 

Akine Dyioni Lodge

Prix pour 2 personnes : 45 € petit déjeuner compris.

Nous avons eu la chance de dormir dans la case Toko Toko !  Cela signifie : Oh, Super, Magnifique !

Au coucher du soleil, les dunes passent de l’abricot pâle à l’orange vif puis au rouge profond. Une vue à faire tourner la tête ! On accède à cette case par un petit pont en bois et lianes. L’élégante pagode, à l’image d’un conte de fées, est bien réelle. Avec son séjour de Robinson, son coin cuisine bien équipé et sa chambre panoramique.

Le village hôtel Akine Dyioni Lodge à été conçu par Anne en 2012 avec le talent des artisans Casamançais, en privilégiant l’utilisation de matériaux locaux et en utilisant beaucoup de bois flotté qui lui donne cette note si originale.  Dans l’intimité de ce lieu magique, la vue spectaculaire sur les rizières et l’océan Atlantique, n’est qu’un faible exemple des trésors découverts par ceux qui ont le privilège de séjourner dans ce lieu de quiétude enfouis dans les racines du temps et celui de l’immense mélopée de la brousse africaine…

Les cases d’Akine Dyioni Lodge sont toutes uniques, très confortables et magnifiquement décorées dans un style africain et romantique.

Elles sont disséminées dans un magnifique jardin tropical fleuri et arboré prodiguant ombre et douceur de vivre.

Le Boundao Lodge

Un petit écrin dans la végétation et un patron français, haut en couleur, super sympa …
Prix pour 2 personnes : 40 €

C’est au milieu du village authentique et typique de Yayème qu’Olivier et Marie, sa Maman, ont patiemment imaginé et réalisé un petit (boundao) lodge de brousse hors du commun, hors du temps.
Articulé autour d’une jolie piscine intégrée dans une végétation luxuriante, le lodge se compose de six cases typiques, construites en s’inspirant de l’habitat ancestral. Olivier et son équipe ont merveilleusement joué avec les bois nobles, les pailles, les techniques de banco et torchis, les tissus, les objets pour offrir à leurs hôtes des chambres feutrées, confortables et d’une originalité au goûts exquis.
Des paillotes ombragées invitent à la sieste; une case ouverte où s’élance une longue table d’hôte enivre des parfums de la cuisine de Marie. Un salon lecture confortable et convivial est à votre disposition. Le lodge dispose d’une wifi gratuite. Le bar n’est pas loin, il fera patienter, le temps que mijotent les plats français ou locaux, saupoudrés d’originalité et d’inspiration gourmande…
Apéritif les pieds dans l’eau en regardant le spectacle de la flore abondante du jardin; en écoutant le chant de mille oiseaux et les bruits de la brousse,..

Chez Bethy, Case africaine

2 nuits pour 2 personnes : 18 euros

Chez Bethy, c’est l’occasion de vivre dans le plus grand dénuement si l’on s’en réfère aux critères de l’hôtellerie classique.  Moi j’ai adoré …

Le truc sympa des cases traditionnelles, c’est qu’on y a rarement très très chaud.  La structure est construite de manière à laisser l’air circuler par les parois.  Bethy est quelqu’un de très fantasque, bienveillante, un peu distraite avec des tas d’idées pour se développer.

Chez Bethy on vous offre l’expérience de loger dans 1 vraie case africaine bâtie par un charpentier de la région. Case faite en bois, crintin et paille avec toit de chaume. La toilette et la douche sont fabriquées selon la tradition africaine . Bethy et Baboulaye vous cuisineront des petits plats typiquement africains faits maison. Le Black and White et le PUKUMEL, Resto-bar de la plage se situent à proximité de la case juste devant l’océan. Vous pourrez vous y rafraîchir et vous restaurer à volonté.

 

La fin du voyage

Avant de faire le chemin en sens inverse pour remonter à Saly, nous terminons notre voyage par quelques jours à Cap Skirring.

A part la mer un peu plus chaude car nous nous trouvons plus au Sud, à quelques encablures de la Guinée Bisau, pas de différences dans le paysage, pas de contraste particulier.

Cap Skirring est la deuxième station balnéaire, qui ne se distingue que très peu de Saly.

Le centre est une longue artère de boutiques, d’échoppes, de bars et de restaurants.

Il y a beaucoup de choses à faire dans la région, à savoir la cascade de Dindefelo, au sud est, à quelques kilomètres de la Guinée.

Tant qu’à passer à Diembering, on aurait pu faire un tour du côté de Karabane, petite île proche de l’embouchure du fleuve Casamance et de l’Océan atlantique. On a pas vu Zinguichor non plus, mais on était mal préparé et de la Casamance, on a pas vu grand chose. Rendez-vous manqué !

Hôtel Village des Pêcheurs

Prix pour 2 pers. pour 3 nuits : 140 € pt dej inclus

Si vous y passez, demandez si possible une des chambres avec terrasses face à la mer.  C’est sympa pour boire le café du matin. Un chouette petit hôtel, tant au niveau de nombre de chambre qu’en ce qui est de l’aspect chaleureux.  Une ambiance comme telle voulue par son patron JP et son épouse Marie, 2 français à l’accent chantant, qui privilégie le bien-être des clients plutôt que le nombre plus important.

On y mange bien et pas cher, sur une terrasse ombragée, à quelques mètres de la plage…  L’hôtel appelle à la détente et au farniente

Des chambres simples mais confortables et propres.

Nous reprenons la route et remontons vers Saly, en quasi droite ligne cette fois et rebelotte pour la Transgambienne, les contrôles, les tampons et les bakchichs – mais nous sommes habitués cette fois.

Le bon plan si c’était à refaire est de prendre l’avion de Dakar vers Cap Skirring et prendre le ferry de nuit à Ziguinchor pour remonter vers Dakar.

Gen et Pierre

Conclusion

Sénégal pratique

 

Budget

 

Le bon plan avion

Inutile de vous rappeler de vous y prendre à temps pour réserver les billets.  Dès que vos dates sont connues, on se rue sur tous les comparateurs de vols … ce n’est pas cela qui manque (à voir dans liens utiles).
Le bon plan, bien sur, est de sacrifier un tout petit peu de temps et de patience, et de faire une escale.  Il nous en a coûté la moitié du prix avec Iberia via Madrid.  Les vols directs se chiffraient à 700 € et nous avons payé 330 € A/R par personne.

Location de voiture

Honnêtement, si l’on va au Sénégal pour profiter de Saly, de ses alentours voire même descendre en Casamance, je dirais qu’il y a moyen de se passer de voiture.
Nous avions réservé via BSP Auto pour une certaine catégorie de voiture et nous avons eu le grand « bonheur » de nous coller une vieille TATA ! Je pense qu’on aurait pu argumenter ce jour-là avec le loueur pour obtenir la catégorie Hyunday I10 … Nous avons quand même payé 15000 CFA (23 euros) par jour pour cette poubelle.

Informations utiles

Au Sénégal,  on paye en franc CFA.  Petit calcul facile pour convertir : on supprime 3 zéros et on multiplie par 1/2.  Donc pour 1000 CFA, on obtient 1.5 €.

Pour les nuls en math ou les paresseux, voici un très bon converstisseurs de devises, à sauver sur son smartphone : 

Currency Converter

Penser à acheter une carte SIM dès l’arrivée à l’aéroport. Ca ne coûte que 5000 CFA (7.5 €) et ça vous empêchera d’exploser votre budget en cas de problème qui nécessitera un appel. Cela peut aussi s’avérer utile sur la route pour google map si vous n’avez de GPS.

En parlant de Google Map, gardez à l’esprit qu’il est possible de vous connecter en Wifi à votre logement et de préparer votre itinéraire sur Google et de le rendre accessible hors ligne.  Ca marche du tonnerre et ça nous a bien aidé.

 

Passesport obligatoire – surtout si vous décidez de rouler vers le sud et traverser la transgambienne – et permis de conduire national.

Les agences de location de voitures ne demandent pas de permis international

 

 

 

90 % de la population du Sénégal est musulmane.  Il faut bien avouer qu’en se baladant, le poids de la religion n’est pas apparent de prime abord.  Les femmes sont habillées normalement, voire parfois même très légèrement.  

Les traditions se perdent peut-être en ville mais en roulant dans le villages, elles se font plus présentes.

Petites anecdotes : en passant dans les villages, on ne voit qu’ânes et chèvres.  Dans certains cependant, on voit des cochons et on est peut-être en droit de se dire que les villageois sont cathos !

Enfin bref, je n’ai pas du tout ressenti, au sénégal, le poids du voile, même s’il est présent dans certaines régions. On en ressent, par contre le poids, quand il s’agit de photographie. Les musulmans sont très frileux à ce sujet; le résultat donne des photos volées, pas de mise en scène des gens possible et peu de sourires.  Alors gaffe lorsque vous photographiez.

 

Les endroits où faire frétiller vos papilles ne manquent pas, du meilleur marché jusqu’au plus luxueux. Pour n’en citer que quelques uns :

Le Palais de la mer, Saly – un très bel endroit; une terrasse surélevée où l’on déguste une excellente cuisine face à la mer, aux pirogues et aux enfants qui jouent dans l’eau. Patron aux petits soins et très attentionné. Service de qualité.

Chez Marie, dans le centre de Saly – Bel endroit convivial, on a un peut l’impression de manger sous une tonnelle dans le sud de la France. Pour les amateurs de viande, la brochette ou le steak de zebu … succulent !

Le Safari Beach, en bord de mer à Saly, on peut tranquillement y passer la journée; prendre un lunch, bronzer, profiter de la piscine et terminer la journée devant un beau coucher du soleil et un happy hours de 18 à 20 h. Pour le prix la qualité de la cuisine est pas top et le service laisse un peu à désirer, très lent pour un prix pas vraiment bon marché !

La cabane des jumeaux, Saly – Après midi relax jusqu’au coucher du soleil.  Cuisine locale et délicieuse à prix tout doux.  Et ambiance en prime

Au coucher du soleil, La Somone – Super endroit sur la plage, pour passer’ une toute bonne journée relax.  On y boit, on y mange et on y sieste sous une paillotte.  A ne pas manquer.

– A la Somone, le dimanche matin, les moules, huîtres … pêchées devant vous et pour vous

– et tant d’autres dans le centre de Saly où l’on mange une brochette de lotte pour pour 3000 CFA … un régal !

Tous les sites vous diront qu’il y a l’hiver et l’été.

Mais que l’on peut profiter du Sénégal toute l’année.  Et en fait c’est la vérité.  Le Sénégal on s’y prélasse 365 jours pas an. Sauf que pour les amoureux de l’océan, février c’est froid, c’est l’atlantique, capricieuse, énorme, avec tellement de courant.  Je suis amoureuse de la mer mais pas de l’atlantique.

En hiver, en été, le climat n’est pas très différent, un petite hausse de température et une variation entre le jour et la nuit plus importante en hiver – un petit pull est parfois nécessaire.

En été, la différence est moindre mais le climat est un peu plus humide.

Mais bon c’est à ce moment aussi qu’on voit refeuillir les baobabs 🙂

Comparateurs de vols : le meilleur pour moi reste Skyscanner ou google flight … ensuite pour des vols simples : jetcost

Et pour des vols combinés: opodo.  Après sur base de ce qui est renseigné, je conseille toujours d’aller voir sur le site de la compagnie aérienne (on serait surpris parfois). Petite remarque particulière pour des site comme opodo et bravofly (pour ne citer qu’eux) c’est qu’ls proposent des billets moins chers en payant une cotisation annuelle ! Parfois ça vaut la peine pour les « frequent flyers »

Bref: il y a tellement d’opérateurs qu’il faut prendre le temps de chercher et d’être flexible sur 1 jours ou 2.  Ca peut valoir la peine !

Convertisseur de devises : Currency Converty

Les hôtels: pour nous il n’y a pas photos: c’est booking !  Rarement eu un problème de réservation et si tel est le cas, le service après-vente est efficace.  On réserve, on annule, on peut contacter l’hôtelier qui répond dans les 24 h.  C’est top. Alternativement, Airbnb, ça marche super bien aussi

Location de voitures : au Sénégal je ne suis pas persuadée qu’il soit nécessaire de réserver un voiture à l’avance sauf si vous décidez d’un roadtrip au départ de l’aéroport.  Sinon, prendre contact avec des guides ou agences locales qui ont toujours un bon plan pour vous faire gagner quelques sous.  En ce qui nous concerne, nous sommes passés par BSP et le service était bien sauf la voiture ; une vieille TATA

Pour les excursions, et comme je l’ai déjà mentionné, tous les prix sont sensiblement les mêmes, donc pas besoin de vouloir gagner quelques CFA, vous allez vous faire avoir avec des faux guides qui vous promettront des choses qu’ils ne peuvent pas garantir.  Nous on connaît les prix et on vous conseille Africa ProTravel

Pour le bivouac dans le sine saloum, il n’y a en a qu’un c’est Pierre Diouf et ses aventuriers du Saloum 

 

A l’insar de la Namibie je vous fais un petit topo sur les routes et leur état.

Quelques grandes nationales asphaltées qui traversent le pays du nord au sud et d’ouest en est (N1, N2, …).

Ces routes relient aussi la Mauritanie, le Mali et la Guinée, la Guinée-Bissau et engendrent énormément de trafic, particulièrement des camions sur chaque bande.  Difficile parfois de dépasser.

Dans les villes comme M’bour, c’est réellement la foire d’empoigne entre les particuliers, les taxis qui n’en ont rien à faire et s’arrêtent où bon leur semble, les charettes, les vaches et autres animaux et les enfants.

Ceci étant dit, le pire ce sont les casse-vitesse – et non des moindres – tous les 100 mêtres à certains endroits principalement aux abords des villages, même s’il est composé de 3 huttes !

Ils sont annoncés en général, par un panneau, mais parfois pas!  A certains endroits on se questionne quand même sur la raison d’être de ces engins.

Deuxième problème, ce sont les nombreux policiers / militaires aux bords des routes.  Un conseil : surtout arrêtez-vous  au STOP et ouvrez bien l’oeil car ce n’est pas toujours si évident d’une part de les voir, d’une autre de savoir ce qu’ils nous veulent – s’arrêter ou s’avancer ou parfois un bakchich !

Un dernier petit conseil pour tout ce qui précède, évitez réellement de rouler de nuit sauf cas de force majeure.

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