Bulgarie 2021

Roadtrip de 1300 km au travers d'un pays souvent beaucoup trop méconnu.
A la découverte de paysages variés, de villes millénaires et d'une culture différente.

Notre itinéraire en un clin d’oeil

En 13 jours, on a roulé 1900 km et on a eu une vraiment belle découverte de tous les paysages que nous ont offerts la Bulgarie

Jour 1 : Sofia – Monastère de Glozhene
Jours 2 & 3 : Lovech – Krushuna Falls – Devetachka Cave
Jours 3 à 5 : Veliko Tarnovo, Chipka, Bouzloudja, Arbanasi
Jours 5 à 8 : Nessebar, Sozopol, Sinemorets
Jours 8 & 9 : Plovdiv
Jours 9 & 10 : Bansko et la sauvegarde des ours dansants
Jours 10 & 11 : Panichiste, le monastère de Rila et les 7 lacs
Jours 11 à 13 : Sofia

Pourquoi on a décidé d’aller en Bulgarie ?

On cherchait un voyage découverte, genre roadtrip comme on aime, pas trop cher et où, au mois de septembre, le temps était encore au beau fixe et surtout accessible par rapport au COVID !

Donc, nous y voilà 🙂 Et comme d’habitude, on a fouillé sur internet, pour trouver notre itinéraire, les endroits qu’on avait envie de voir ABSOUMENT et comme on ne peut pas tout voir en 12 jours on a choisi … découvrez la suite !

Décollage Charleroi à 6h35 !!! Oui c’est tôt mais bon on est arrivé à 10h10 et ça nous a laissé toute la journée pour une première après-midi sans stress.

On décide, au hasard,  de faire notre première découverte de la Bulgarie dans un tout petit monastère perché au dessus d’une montagne…  Le Monastère de Glozhene. et honnêtement c’était une super belle expérience.

Le Monastère est isolé de tout. On meurt de faim et on ne sait pas du tout ce que l’on va trouver là-haut. Nous décidons de faire un petit crochet dans un village à une dizaine de kilomètres : Teteven. C’est petit, mignon et on est rassasié.

En pratique

 Restaurant Friends, dans la rue principale. Prix pour 2 : 25 lev pour 2 grandes bières locales, 2 plats bulgares et 2 cafés.
La monnaie bulgare, ce n’est pas compliqué : on divise par 2.

Monastère de Glozhene

Jour 1

 Nous arrivons aux alentours de 15 heures et découvrons avec éblouissement l’ampleur du paysage, de la vallée, des montagnes environnantes, de la variété des couleurs de la nature qui commence, petit à petit,  à prendre son manteau aux couleurs de l’automne. C’est magnifique!

 

Koprivchtitsa – Lovech

Jour 2

 Notre destination, à la base, était Lovech réputée pour son pont couvert. Un trajet facile, court, direct.  Mais voilà, on a changé d’avis et on a décidé d’aller faire un tour dans la petite ville de Koprivchtitsa.  Finalement, une mini différence de 3 heures de route. Mais on est en voyage et à la découverte, et tout en valait la peine.

Une partie de la route du monastère vers Koprivchtitsa est pire que toutes les pistes que nous avons rencontrées en Namibie. J’en profite pour vous présenter notre petit bolide peugeot, seulement 8.000 km au compteur, un vrai bonheur …

Devetashka Cave

Krushuna Waterfalls

Jour 3

Lovech est un bon point de départ pour visiter les grottes de Devetashka et les cascades de Krushuna. Les 2 sites se trouvent à une trentaine de kilomètres. Nous décidons d’y passer la matinée avant de prendre la route vers Veliko Tarnovo.

Inoubliable, faites le détour, ces grottes sont fascinantes, on est dans un autre monde, ailleurs, les chutes impressionnantes, reposantes, au sein d’une nature encore vierge.  Prévoyez une demie-journée pour l’itinéraire.

Veliko Tarnovo

Veliko Tarnovo en quelques mots

La ville de Veliko Tarnovo se situe dans la partie centrale de Bulgarie de nord, aux abords du Balkan et à distance égale de Sofia, Varna, Plovdiv et Bourgas. Véliko Tarnovo ne laisse personne insensible. La ville est restée dans l’histoire et la mémoire collective bulgare comme la majestueuse et fleurissante capitale du Second royaume bulgare. Les maisons de Véliko Tarnovo sont perchées sur les hauteurs du Pre-Balkan, tel un amphithéâtre imaginaire. En bas se faufile la rivière Yantra, à travers ses multiples méandres.

Veliko Tarnovo à travers les siècles

Véliko Tarnovo est sise sur des terres habitées depuis la préhistoire. Les Romains (les Byzanthins) succédèrent aux Thraces et bâtirent une ville fortifiée. Détruite durant les invasions Slaves la ville fut reconstruite après l’établissement du royaume bulgare. Le nom de Véliko Tarnovo apparaît pour la première fois à la fin du XII siècle lorsque la ville devint capitale de Bulgarie. A cette époque Véliko Tarnovo connut son plus grand essor économique et culturel.

Les rois et les patriarches de l’église habitaient le mont Tzarevetz, les nobles le mont Trapézitza et le peuple – tout autour. De ces temps demeure encore l’eglise Saint Dimitar où les rois Petar et Assen déclarèrent l’indépendance et donnèrent début au Second royaume bulgare en 1186 et l’église des 40 Sts Martyres que le roi Ivan Assen érigea après sa grande victoire sur les Byzantins à Klokotnitza en 1230. La gloire de Véliko Tarnovo toucha à sa fin en 1393 lorsque la capitale tomba après un long siège dans les mains des Ottomans.

La renaissance de Veliko Tarnovo

La renaissance de Véliko Tarnovo advient vers la fin du XVIII et le début du XIX siècle lorsque des populations bulgares descendirent du Balkan et s’installèrent dans la ville. Rapidement les riches commerçants et artisans commencèrent à construire de grandes maisons. L’on peut en voir des spécimens dans les anciens quartiers de Véliko Tarnovo, aujourd’hui centre historique.

Les souvenirs du royaume bulgare et de cette ville royale ne ternirent pas et les habitants de Véliko Tarnovo prirent part dans toutes les grandes insurrections du XIX siècle. A la libération de la Bulgarie en 1878 Véliko Tarnovo accueillit la Première Assemblée Nationale, celle qui vota la première constitution bulgare. Reste cependant la déception de voir Sofia choisie comme nouvelle capitale de la Bulgarie.

(source : https://la-bulgarie.fr/veliko-tarnovo)

Le long de la mer noire

3 jours au bord de l’eau

Pourquoi dit-on la mer noire ?

Est-ce que la mer Noire s’appelle ainsi parce ses eaux sont noires ? Cela ne donnerait guère envie de s’y baigner ! Plusieurs théories sont avancées concernant l’étymologie de ce nom, apparu sur les cartes et dans les atlas à partir du XVe siècle.

1/ La mer Noire serait effectivement très sombre en profondeur, en raison d’un taux élevé en hydrogène sulfuré (effet noircissant) à partir d’une centaine de mètres sous la surface.

2/ Selon les encyclopédies anglo-saxonnes, la mer Noire trouverait son origine dans la traduction de son nom en iranien où l’adjectif « axaïna », c’est-à-dire « indigo, sombre », était utilisé pour désigner cette mer.

3/ Dans les encyclopédies de langues latines ou grecque, on avance que ce nom lui aurait été donné par les Ottomans. Chez les Turcs, les points cardinaux sont désignés par des couleurs : le nord (le sombre) serait désigné par le noir, le sud (la clarté) par le blanc… Or, la mer Noire se trouve bien au nord de la Turquie.
(source : l’internaute)

Plovdiv

Notre escapade au bord de la mer noire se termine et nous reprenons la route vers Plovdiv située à environ 300 km.  Une belle longue autoroute (A1), cela nous change des cols de montagne :-). Plovdiv ne constitue qu’une étape sur notre chemin vers les 7 lacs de Rila et nous n’avons qu’une après-midi pour découvrir la ville. On a déposé nos valises l’hôtel Belle Ville, situé au coeur de la vieille ville. Et hop, on part à la découverte.

Le parc national de Rila

Le parc national de Rila est le plus grand en Bulgarie. Il se situe à 100 km au sud de Sofia, dans les parties centrales et les plus hautes de la montagne de Rila.

Notre séjour au sein du parc a été agrémenté par trois moments remarquables, la visite du monastère, un coucou aux ours et une ballade aux sept lacs.

Les sept lacs de Rila

La partie haute de la montagne de Rila se distingue avec ces nombreux lacs. Elle est prisée par les amateurs de randonnée et de beaux paysages. Parmi ces lacs l’on distingue un groupe en particulier, celui nommé Les sept lacs de Rila.

Les lacs de trouvent dans la zone sous le mont Damga, entre 2 500 et 2 100 m de hauteur. Le décor magnifique qu’ils forment continue à fasciner les visiteurs ! Les sept lacs de Rila sont accessibles en marche à pied depuis la station de Saparéva Banya, le monastère de Rila ou encore la station de ski Borovetz. La découverte des lacs est encore plus magique si elle est faite en descente, lorsqu’on les découvre en palier.

Cette promenade de plusieurs kilomètres en terrain escarpé et sur des chemins parfois difficile nécessite une bonne condition physique, nous n’avons pas pu aller jusqu’au bout.  Toutefois, même une partie en vaut la peine et l’effort déployé est largement récompensé par le plaisir d’admirer des paysages incroyables et de se tremper les pieds dans une eau pure.

La montée en téléphérique est aussi une expérience amusante, attention au vertige en redescendant !

Plus d’infos : https://la-bulgarie.fr/sept-lacs-rila

Le Monastère de Rila

Après de nombreuses routes dans les montagnes bulgares, nous atteignons le Monastère de Rila.  Cet endroit magique mérite une attention toute particulière, il faut découvrir, à la fois son histoire et son architecture.

Plus d’infos : https://la-bulgarie.fr/monastere-rila

Le Dancing Bears Park

DANCING BEARS PARK Belitsa est situé dans les montagnes de Rila à environ 180 km au sud de Sofia, à 12 km de la ville de Belitsa et à environ 35 km de la station de ski de Bansko. Le sanctuaire est géré en coopération avec la Fondation française Brigitte Bardot et est actuellement financé par les deux organisations. Il comprend une superficie de 120 000 m², divisé en sept enclos à ciel ouvert dans lesquels la plupart des ours vivent en couples ou en groupes.

Sofia

Notre voyage en Bulgarie s’achève par Sofia, la capitale.  Malheureusement, nous n’avions prévu qu’une seule journée pour découvrir cette ville.  Donc, nous avons du nous limiter au centre et nous concentrer sur quelques merveilles architecturales.

Une autre fois, sans doute !

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