Lanzarote et Fuerteventura
2022

Des îles différentes synonymes de volcans, de champs de lave, de roches aux formes invraisemblables, de terres noires et rougeâtres avec des kilomètres de plages paradisiaques de sable blanc ou doré et aux eaux turquoise.

Infos pratiques

Climat

A seulement 4 heures de vol de la Belgique, Lanzarote et Fuerteventura offrent un climat doux et ensoleillé toute l’année avec des températures qui oscillent entre 21° en hiver et 30° en été.  Une destination idéale pour faire le plein de soleil avant la grisaille, la pluie et le froid. Nous y avons passé 2 semaines de fin septembre à mi-octobre.

Hôtels

A Lanzarote, la grande majorité des hébergements sont des résidences/aparthôtels. L’offre est énorme et il est parfois difficile de faire son choix. Ne sachant pas trop quel côté de l’île choisir, nous avons suivi les avis d’autres voyageurs et décidé de poser nos valises à Puerto Del Carmen, station balnéaire très touristique certes mais un bon point de départ pour de nombreuses visites de l’île. Nous avons logé les 4 premières nuits au Corona Mar, résidence avec piscine et pataugeoire, composée de 36 appartements avec terrasse tout équippés et modernes. Prix pour une nuit : 65 euros. Attention que le séjour minimum est de 5 nuits. A la base, nous avions prévu d’y rester toute la semaine mais avons souhaité changer un peu d’endroit et d’ambiance.  Nous avons pu annuler 2 nuits et le personnel s’est montré très sympa d’accepter que nous passions notre dernière nuit au retour de Fuerteventura, avant de reprendre l’avion.

De la même société, l’autre résidence est le Vista Mar.  Nous avons bénéficié d’un super appart (n°30) au dernier étage, avec une terrasse vue sur la mer.  A choisir, il a clairement notre préférence ! 

Eco Village Finca de Arrieta : il s’agit, comme son nom l’indique d’un petit village composé de 17 yourtes et chalets.  J’ai trouvé le concept sympa mais le label « eco » ne justifie pas, à mon sens, le prix demandé.  Les emplacements pour chaque yourte sont relativement spacieux, cependant trop l’un sur l’autre.  Cela ne manquait pas d’originalité mais cela ne m’a pas dépaysée ! Prix par nuit : 100 euros.

Notre hôtel à Fuerteventura : Hotel Cooee Taimar: Situé dans le sud de l’île à Costa Calma. A choisir si l’on veut bouger dans l’île, préférez une situation plus  centrale telle que Puerto Del Rosario par exemple.  L’hôtel est pas mal, les chambres modernes et lumineuses. Points négatifs : les chambres en première ligne sont situées autour de la piscine, ce qui peut être relativement bruyant et manquer d’intimité. Et les chambres en deuxième ligne n’offre comme seule vue que le toit de la première ligne.  La piscine et son bar c’est top ! Seul point négatif pour les fumeurs que nous sommes : aucun endroit autorisé dans l’hôtel si ce n’est la terrasse des chambres.  Initialement, nous étions dans une chambre en deuxième ligne et nous avons demandé un surclassement dans une des suites.  Pour 90 euros de plus sur la semaine, c’était top et ça les vaut !  L’hôtel offre une formule « All-In » mais bon on est vite lassé du buffet qui fait un peu cantine ! La plage est annoncée à 750 mètres; c’est plutôt 1.5 km. Prix : 690 euros pour 6 nuits.  

Transports

Voiture de location : Nous avons loué une voiture pour les 15 jours. Sur un blog de voyageurs, j’avais trouvé la société CICAR. Nous avons déjà pas mal bourlingué, mais jamais connu un service comme celui offert dans cette société, pour le prix que nous avons payé.  Une assurance tout risque, sans paiement de franchise (c’est la première fois qu’on ne me bloque pas un montant de 700 euros minimum sur ma carte de crédit) ; pas de paiement en ligne, mais paiement en agence à l’arrivée; annulation gratuite du coup et prise en charge à l’aéroport. Retour aussi simple que la prise en charge! On dépose la voiture et on dépose les clés.  Bref, j’aimerais que tous les loueurs de voitures soient aussi simplistes dans les démarches.  En plus, on ne s’attendait vraiement pas à avoir une Fiat 500 décapotable. Le top ! Prix tout compris : 295 euros pour 15 jours.

Ferry

17 km séparent Lanzarote de Fuerteventura et nous n’avions pas envie de déposer la voiture pour en louer une autre à à l’arrivée à Corralejo. Nous avons réservé nos billets de ferry via le site : Direct Ferries. Nous avons voyagé avec la compagnie Naviera Armas.  Tout était top ! Jusqu’au petit salon avec fauteuil cosy et bar (mais bon il était tôt et on s’est contenté d’un café) sur le pont arrière.  Prix de la traversée A/R pour 2 personnes + voiture : 130 euros

Amateurs de drone

Vous êtes amateurs de plans aériens et êtes pilotes de drone. Vous pensez faire des plans extraordinaires de paysages fantastiques ! Modérez votre joie car rien n’est moins simple à Lanzarote et Fuerteventura. Le survol en drone n’est autorisé que dans très peu d’endroits car les 2 îles regorgent de parcs naturels ou d’espaces protégés, la zone aéroport et la zone portuaire, les espaces militarisés (hé oui, il y en a) … Bref, peu d’endroits disponibles pour se faire plaisir ! Si vous ne voulez pas vous faire choper, vérifier sur Enaire : carte drones et versez quelques larmes au vu de toutes les zones rouges sur les 2 îles.

Lanzarote

La terre de volcans

Las Salinas de Janubio

On commence calmement et on ne se met pas la pression : direction « les Salines de Janubio », en tenant compte que l’un fait de la photo et l’autre (bibi) aimerait quelques prises de vues aériennes. Cela va être difficile aujourd’hui car il y a souvent beaucoup de vent à Lanzarote et j’ai un peu de mal à lâcher mon moustique (Air 2 S). On se contentera de quelques photos et de prises de vues au GSM pour aujourd’hui.

Les Salines de Janubio, (Salinas de Janubio en espagnol), sont situées sur une lagune d’origine volcanique. Le site était autrefois un port naturel, la lagune était ouverte sur l’océan. Le port a été ravagé par les éruptions de Timanfaya entre 1730 et 1736. Une barre de sable volcanique a été formée, fermant le site et formant la lagune actuelle.

La construction et l’exploitation des salines a commencé en 1895. Jusque dans les années 1970, la production de sel atteignait 10 000 tonnes par an. Le sel était alors utilisé principalement pour la salaison du poisson. Du fait de la baisse de la demande et de la disponibilité des systèmes de réfrigération, l’activité a été considérablement réduite depuis, au début du xxie siècle, elle est de 2 000 tonnes par an. La lagune, longue de 1 kilomètre et profonde de 3 mètres, s’étend sur 33 hectares1. Elle est séparée de l’océan par une coulée de lave.

Las Salinas de Janubio, ce sont des couleurs roses, bleues de toutes les nuances en fonction du soleil et le blanc éclatant des monticules de sel sur fond de volcans et de champs de lave.

En partant, nous avons continué vers Playa Blanca pour passer un moment de dégustation sur la promenade en bord de mer, le Paseo Maritimo.

J’aurais aimé un coucher de soleil à Playa Papagayo avec la GoPro. On a tracé jusque là mais de gros nuages sont venus faire les empêcheurs de tourner en rond. Nous sommes donc rentrés bredouilles photographiquement parlant. Une autre fois peut-être ! Nous terminons la journée en allant manger un morceau sur la promenade de Puerto del Carmen. C’est très touristique et pas très très bon ! On aurait peut-être dû manger une pizza dans un resto italien.

Sur la route …

Vers Charco de los Clicos … De Puerto Del Carmen, on traverse l’île d’est en ouest en direction d’El Golfo pour aller voir ce fameux Lac Vert.  Les paysages sont, en quelques sortes, lunaires parfois fantasmagoriques par temps brumeux.  Des chaînes de volcans à perte de vue et à leurs pieds des champs de lave à l’infini, vestiges des éruptions qui ont ravagé une grande partie de l’île dans les années 1730 et 1736.  Paysages torturés, tourmentés … On pourrait trouver cette vision monotone, mais non ! On ne s’en lasse pas.  

A la base, nous avons mal programmé le GPS et nous nous sommes retrouvés devant un petit lac, vaguement vert en fonction du soleil et des nuages.  Déception ! Etait-ce vraiment lui ce fameux lac vert ?  Non, bien sûr, c’est nous qui n’avons pas préparé correctement notre chemin.  Quoiqu’il en soit, l’endroit est beau aussi. Le lac se trouve d’un côté aux pieds d’un ancien volcan de couleur ocre/rouge et de l’autre, une jolie petite plage sauvage de sable noir.  Le lac s’appelle the « Green Lake Jr » et le volcan Bermeja (pour la localistion GPS). 

Pour trouver le bon chemin et arriver au bon endroit, il faut programmer « Mirador del Charco de los clicos » … Et abracadabra, nous y voilà ! Emerveillement devant tant de contrastes … c’est trop beau. 

Charco de los clicos

Je pense qu’il s’agit de l’endroit le plus impressionnant que j’ai eu l’occasion de voir ! Ce lac vert séparé de l’océan par le sable noir de lave est ahurissant de contrastes.
le Lago Verde est un ancien cratère volcanique rempli par les infiltrations d’eau de mer. La couleur verte est due aux algues qui ont colonisé le lac. Le contraste entre le vert de la lagune, l’ocre de la roche volcanique et la couleur noire de la plage est surprenant et spectaculaire.

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