De Helsingborg à Smogen
Les lacs
La côté côté Baltique
Le côte ouest
Cap à l’ouest pour rejoindre Smögen, perle rocheuse baignée de soleil, où les maisons rouges bordent les quais et les paysages invitent à la contemplation.
Helsingborg, ville à taille humaine posée face au Danemark, Helsingborg offre une entrée en douceur dans le voyage. Ses ruelles tranquilles, son bord de mer apaisant et sa vieille tour médiévale (Kärnan) surplombent un parc verdoyant, parfait pour une première pause.
Entre architecture élégante et nature en ville, Helsingborg charme sans en faire trop. Juste ce qu’il faut pour donner envie d’explorer plus loin.
Styrsö & Vrångö – Parenthèse insulaire
Au large de Göteborg, les îles de l’archipel sud invitent à ralentir. À Styrsö, ruelles fleuries, vélos posés contre les maisons et silence ponctué par le cri des mouettes. À Vrångö, les sentiers mènent à des plages tranquilles et à des promontoires rocheux baignés de vent.
Ici, pas de voitures, juste le rythme apaisant de la mer, des bateaux, et du soleil qui joue avec les nuages. Une vraie pause hors du temps.
Smögen – Entre rochers et cabanes colorées
Ancrée sur la côte ouest, Smögen mêle authenticité et douceur de vivre. Son célèbre ponton bordé de cabanes en bois, ses rochers lissés par le vent, et ses criques discrètes composent un décor de carte postale.
À l’heure dorée, la lumière glisse sur le granit rose, le port s’apaise, et le silence s’installe peu à peu sur les passerelles. Un lieu à savourer lentement, de jour comme au coucher du soleil.
Fjällbacka – Silence de granit et vue sur l’infini
Lovée entre mer et falaises, Fjällbacka séduit par son calme et son charme discret. Son petit port paisible, ses ruelles bordées de maisons pastel, et l’imposant Vetteberget qui surplombe le village composent un décor à la fois intime et grandiose.
Depuis les hauteurs, le regard se perd entre îles et horizons. Une halte suspendue, entre ciel, roche et mer, où le temps semble marquer une pause.
Le centre et les lacs, coeurs paisibles
À mesure que l’on s’enfonce dans le centre du pays, la Suède se fait plus sauvage, plus silencieuse. Ici, les lacs s’étendent comme des miroirs entre les pins, les routes serpentent au creux des vallées, et chaque détour semble mener à un coin secret.
Un territoire de calme et de lumière douce, où les reflets dans l’eau et les chants d’oiseaux suffisent à occuper l’espace. Une Suède plus intime, presque immobile.
Torsö – Havre boisé sur le lac Vänern
Posée au bord du plus grand lac de Suède, Torsö offre une parenthèse de sérénité entre pinède et rivage. Ici, l’eau semble infinie, les oiseaux glissent au ras des roseaux, et les sentiers invitent à de longues balades sans croiser âme qui vive.
Un lieu simple, presque secret, où le murmure du vent dans les arbres rivalise avec le clapotis du lac. L’évasion à l’état pur, au rythme d’une nature intacte.
La Baltique : Une parenthèse entre deux eaux
Ici, les paysages deviennent plus sauvages, le ciel semble plus large, et la lumière prend des reflets plus froids. Les petits ports côtiers et les longues plages battues par le vent rappellent que la Suède est aussi un pays maritime, ouvert vers le large.
Lors de notre itinéraire, nous avons rejoint la région de Nyköping, charmante petite ville où la Baltique se fait sentir — dans l’air, la lumière, et jusque dans les mouettes qui planent au-dessus du port.
À quelques kilomètres de là, nous avons exploré la réserve naturelle de Stendörren, un véritable bijou côtier. Des passerelles en bois relient îles et presqu’îles, permettant de marcher littéralement entre ciel, mer et rochers. L’eau salée vient lécher les rives granitiques, les pins s’accrochent aux pentes, et le silence est seulement brisé par le clapotis ou le vent.
Un lieu magique, différent des paysages intérieurs, mais tout aussi saisissant. Là où Torsö invite à l’introspection au bord de l’eau douce, Stendörren éveille un sentiment de liberté face à l’immensité marine.
Öland – L’autre île, entre ciel et pierre
Plus au sud, au large de Kalmar, l’île d’Öland déploie ses paysages ouverts entre ciel immense et mer Baltique. Reliée au continent par un pont impressionnant de six kilomètres, cette terre allongée semble flotter entre deux horizons. Plaines arides, plages sauvages, forêts éparses, moulins anciens et sites préhistoriques rythment la route.
Parmi les moments forts de notre passage : la visite du vieux château de Borgholm. Dressées face à la mer, les ruines de cette forteresse médiévale en pierre calcaire dominent le paysage. Le lieu est majestueux, presque mélancolique, avec ses arches ouvertes sur le vide et ses murs battus par le vent. On y sent l’histoire, mais aussi la solitude des grandes bâtisses abandonnées.
Autour, l’île révèle un charme brut, entre sentiers rocailleux, murs de pierre sèche et champs balayés par la lumière. Öland est une île de contrastes : plus rude que Torsö, plus minérale, mais tout aussi fascinante. Une parenthèse singulière, où la mer semble toujours présente, même quand elle reste invisible.
