Les chutes Victoria

Comme nous le mentionnions dans l’introduction, faire le voyage jusqu’en Afrique du Sud sans faire l’extension jusqu’au Zimbabwé pour voir les fameuses chutes Victoria, aurait été « un goût de trop peu ».. Si proche et ne pas y aller n’était pas concevable.

Cependant, nous étions un peu frileux quant au spectacle que nous allions peut-être découvrir. En effet, quelques mois plus tôt circulait un article disant que les chutes étaient presqu’à sec. 

Heureusement, nous avons découvert qu’il s’agissait d’une vidéo « d’alerte », d’une initiative « écologique » pour attirer l’attention sur la problématique du réchauffement climatique et de ses conséquences.  

 

Nous avons eu la chance de voir les chutes à leur plus fort débit.

Les chutes Victoria sont des chutes d’eau situées sur le fleuve Zambèze qui constitue à cet endroit la frontière entre la Zambie, à proximité de la ville de Livingstone, et le Zimbabwe. Le fleuve se jette dans la cataracte sur environ 1 700 mètres de largeur et d’une hauteur qui peut atteindre un maximum de 108 mètres. Elles donnent un spectacle remarquable, par leur disposition particulière : elles se jettent dans une longue faille du plateau, pour s’échapper par un étroit canyon. Elles ne peuvent ainsi être vues de face qu’à une distance d’une centaine de mètres seulement.

En prenant en compte leur largeur, leur hauteur et leur débit, elles font partie des cataractes les plus importantes du monde avec les chutes du Niagara et de celles d’Iguazú.

Bien qu’elles fussent connues des populations locales sous le nom de Mosi-oa-Tunya, la « fumée qui gronde », David Livingstone, l’explorateur écossais qui fut le premier Européen à observer les chutes en 1855, les renomma en l’honneur de la reine Victoria du Royaume-Uni2. La ville zambienne voisine porte le nom de l’explorateur, tandis que sa statue se trouve côté zimbabwéen, à proximité des Chutes du Diable et de la ville de Victoria Falls. (source Wikipédia)

Un parcours d’environ 19 spots nous amène progressivement vers le plus fort des chutes. 

Le côté zimbabwéen nous offre un spectacle époustouflant de face – à contrario du côté Zambie, qui offre un spectacle de côté bien moins impressionnant.  A certains endroits, la fumée d’eau est telle qu’il est impossible d’y voir le paysage.  Les chutes grondent.   On n’y voit plus rien, on est trempés. Mais quel spectacle magique qui valait bien le déplacement.

Voici un montage vidéo des différentes prises de vues.
Il faut compter une journée pour quitter l’hôtel, aller à pieds jusqu’au site et profiter de tous les spots et prendre le temps de se dire que c’est un spectacle ahurissant, fabuleux. Cet endroit est, au même titre que le Cap de Bonne espérance, l’un de ceux à ne pas manquer, absolument.
La piscine de l’hô