Lindos, son acropole et sa baie

Une ville toute blanche accrochée à la roche

D’abord l’effort

Arrivés en voiture, nous la laissons à l’entrée de la ville. La balade débute sur l’unique place dont le centre est occupé par un arbre géant qui est irrigué en permanence par une fontaine d’eau de source dont la construction remonte au temps des Chevaliers.  Un peu plus loin se trouve  l’endroit où les sympathiques ânes (plus d’une centaine) attendent les visiteurs pour les emporter jusqu’à l’Acropole.

Le village de Lindos possède un charme unique avec ses maisons blanches au pied de l’acropole. Dans les ruelles, quelques magnifiques villas qui portent sur leur porte leur date de construction, Certaines de ces villas ont été reconverties en appartement de luxe, en restaurants et cafés. Ces demeures appartenaient aux capitaines des XVIIe et XVIIIe siècles.

Avec un peu d’imagination, on se projète dans le temps et Lindos, vu de l’extérieur, ressemble à un ancien village féodal surplombé par le chateau/forteresse des seigneurs et ensuite templiers.

Il est agréable de déambuler dans les ruelles pour la plupart ombragées. Au fil de notre progression, la pente se fait plus forte jusqu’à atteindre l’entrée du site de l’acropole.

Prix de l’entrée du site : 12 euros par personne

L’acropole

Elle domine la ville d’une hauteur de 115 m, protégée par les murailles imposantes édifiées par les Croisés sur la base de fortifications byzantines. Entre 1902 et 1905, les fouilles de l’Ecole Archéologique Danoise révèlent des outils néolithiques, des figurines du VIIIe siècle av. J.-C., et une plaque gravée par un prêtre d’Athéna en 99 av. J.-C., portant la liste des personnages illustres ayant visité le temple, dont Hercule, Hélène de Troie, Ménélas et Alexandre le Grand. Les Italiens reprennent les fouilles pendant l’occupation italienne et font avancer les restaurations (parfois peu fidèles) au pas de charge. Le temple d’Athéna se trouve au point culminant de l’acropole. C’est l’un des rares temples antiques qui ait conservé ses murs intérieurs et sa colonnade latérale. Remarquez l’imposante arcade dorique aux treize colonnes, les ruines du théâtre antique et une grotte sanctuaire d’Athéna, lieu de mystérieux sacrifices. En descendant, vous verrez, taillée dans le roc, la proue d’un navire qui servait de base à une statue disparue. Cette sculpture (début du IIe siècle av. J.-C.) aurait été un chef-d’œuvre du maître Pythocritos à qui l’on attribue notamment la célèbre statue ailée, La Victoire de Samothrace, exposée au Louvre. Depuis ce site unique, la vue sur la mer et sur le village blanc est magnifique et on comprend qu’il ait constitué un emplacement stratégique pour les différents occupants de l’île. On y accède par deux chemins, à emprunter à pied ou à dos d’âne, pour ceux qui craignent la montée en plein soleil.(source : le petit futé)

L’ascension jusqu’à l’acropole doit se faire, idéalement, dans la matinée. Nous sommes arrivés un peu trop tard déja et arrivé au sommet à midi … c’est dur car le soleil est implacable et cogne. Arrivée vers 9 h ou 10 h max est idéal je pense.

Les ruines n’offrent pas grand chose de surprenant mais, purée, la vue est est couper le souffle !

Rien que pour cela, ça vaut la peine de se crever un peu 🙂

A part l’antiquité, la vue à couper le souffle …

Et après l’effort … le réconfort !

On a fini la visite et, honnêtement j’en ai assez des ruines qui ne me parlent de rien. Il fait 40° et toutes ces marches ne me donnent qu’une envie … c’est de quitter  cette chaleur pendant que mon mari nous fait les plus belles photos 🙂

Voilà le réconfort !

Après tous ces efforts, un petit bar qu’on ne voit pas très bien mais qui est hyper sympa.

Après tous ces efforts … on va à la plage!

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