3200 km sur les pistes

3200 km sur les pistes du Nord au Sud

Les 3200 km que nous avons parcourus en Namibie m’ont confortée dans l’idée qu »il n’est pas innocent de se lancer à l’aventure en profanes du tout terrain que nous étions. Seuls parfois, au milieu de nulle part. Peu de passage et donc, peu de chances de secours en cas de problème.

Prendre le volant d’un 4×4 n’est en soi pas le problème. Les pistes, par contre, peuvent s’avérer compliquées pour certaines, car il y a autant de types de pistes et leurs spécificités qu’il y a de pistes.   Et les informations et renseignements glanés sur Internet et/ou au travers des récits d’autres voyageurs ne nous éclairent jamais réellement sur les difficultés et le temps qu’il faut vraiment pour arriver à sa destination.  Nous avions prévu certaines étapes qui se sont révélées un peu trop longues eut égard à la vitesse limitée au delà de laquelle il est impossible de rouler.

Un caillou trop pointu et c’est la crevaison … Une piste boueuse mal abordée et l’on s’embourbe !

Ne pas dégonfler les pneus pour s’engager dans le sable est une grosse erreur … car on s’enlise.

Partir à 2 a été un vrai challenge à certains moments pour les raisons évoquées ci-dessus et toutes ces mésaventures et expériences me font penser qu’il est réellement plus prudent de partir à 4 dans 2 véhicules.

Cela permet également d’être moins limité dans le choix des itinéraires. Car il y a des pistes où il est réellement déconseillé de s’engager seuls … au risque d’être sérieusement dans l’embarras, comme par exemple la piste le long de la Skeleton Coast.

Quoiqu’il en soit, c’était une très belle expérience à vivre dans ce magnifique pays.

Quelques exemples de pistes et leurs difficultés

Piste terriblement sèche constituée de petits graviers et de terre

Cela génère énormément de poussière avec comme difficulté, le manque de visibilité des véhicules arrivant dans le sens opposé.

Les conducteurs ont tendance à se maintenir dans les traces de pneus existantes et par conséquent, en milieu de piste.

Par ailleurs, elle n’est pas en ligne droite et recèle de nombreux tournants dans les collines et vallées.

[dsm_perspective_image src= »https://cinquantenaires-en-voyage.com/wp-content/uploads/2019/08/18449399_10213228019801952_8309049949607819940_o.jpg » _builder_version= »4.16″ global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][/dsm_perspective_image]
[dsm_perspective_image src= »https://cinquantenaires-en-voyage.com/wp-content/uploads/2019/08/18422950_10213228017041883_7463950286093785546_o.jpg » _builder_version= »4.16″ locked= »off » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][/dsm_perspective_image]
[dsm_perspective_image src= »https://cinquantenaires-en-voyage.com/wp-content/uploads/2019/08/18489590_10213228020321965_8401444329947281810_o.jpg » _builder_version= »4.16″ locked= »off » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][/dsm_perspective_image]
[dsm_perspective_image src= »https://cinquantenaires-en-voyage.com/wp-content/uploads/2019/08/18449446_10213228019361941_385307591628177300_o.jpg » _builder_version= »4.16″ locked= »off » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][/dsm_perspective_image]

Pour les quatre ci-dessus, pas besoin de d’expliquer les difficultés …

Pour une première expérience, cela n’a pas été simple dans certains cas d’évaluer le meilleur passage. Au mois d’avril, la saison des pluies se terminait à peine et certains endroits étaient encore fort boueux et détrempés. 

En plus des graviers, cette piste donne l’impression de rouler sur une espèce de tôle ondulée.

Pendant des jours, nous avons roulé à vitesse vraiment réduite, pensant que la technique était la bonne. Mal nous en a pris car l’effet tape-cul était impressionnant. Ce n’est qu’à notre arrivée à Walvis Bay – quasi la fin de notre voyage que nous avons appris que la meilleure technique était de rouler à une vitesse d’au moins 70 km afin de réduire le contact des pneus et de ‘survoler’ la piste, en quelque sorte.

On apprend tous les jours !

[dsm_perspective_image src= »https://cinquantenaires-en-voyage.com/wp-content/uploads/2019/08/18489915_10213228021081984_1930721355386288013_o.jpg » _builder_version= »4.16″ global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][/dsm_perspective_image]
Dans les montagnes les pistes peuvent être étroites, sinueuses, les revêtements changent, tantôt asphalte, tantôt graviers et terre. La visibilité est carrément limitée quant à ce qui peut arriver dans l’autre sens : un autre véhicule, un troupeau, des ravines, des nids de poule. La longueur, la monotonie et l’absence de trafic rendent la conduite parfois difficile. L’impression que l’on n’ arrivera jamais à destination.

Pour terminer, on ne peut ignorer les pistes de sable … à mon sens, les plus terribles. Une fois enlisé, il est impossible de s’en sortir seul.

En conclusion, les expériences sur les pistes sont variées et enrichissantes. Comme le sont les paysages que l’on traverse.

Articles associés

Fès

Ville impériale témoignant de treize siècles d’histoire, la ville de Fès vous offre un séjour agréable : médinas, riads, artisanat traditionnel, tanneries, …

lire plus

Pin It on Pinterest

Share This