Pourquoi Calcutta ?
Voilà bien une question qui est revenue quelques fois alors que nous envisagions notre itinéraire. Avant de me laisser tirer en Inde par Pierre, si l’on me demandait de citer une ville du pays, Calcutta est la première ville qui me venait à l’esprit. Idée probablement influencée par les livre et film « La Cité de la Joie » et par l’oeuvre de mère Teresa ». A part cela, je n’y pensais pas et il ne me serait jamais venu à l’esprit de voyager en Inde.
Tout cela pour dire que, imaginant l’itinéraire, je n’aurais pas pu aller en Inde sans passer par Calcutta.
Il est impossible d’ignorer l’extrême misère des gens, les bidonvilles au bord de la route, la décrépitude des bâtiments. Mais en Inde et Calcutta n’échappe pas à la règle, il règne une espèce de fatalisme ambiant. On se lave où on peut, avec un seau dans la rue ou à une borne d’incendie … mais on se lave.
J’ai appuyé le côté sombre de certaines photos de manière délibérée. Mon ressenti devant cette scène est qu’à un moment donné, on se couche où on peut, et on tire un rideau noir sur le monde. La même photo de l’ en-tête pour insister sur l’extrême solitude de certaines personnes.
Calcutta – Décrépitude ?
La décrépitude des bâtiments est une réalité. Lorsque nous sommes arrivés de la gare de Howrah en taxi vers notre hôtel, nous avons eu quelques appréhensions quant à la localisation de l’hôtel.
Bon, les bâtiments de notre rue n’étaient pas en grande forme, mais notre hôtel était une petite perle coincée dans une petite rue.
Le pont de Howrah
Le pont de Howrah relie la gare de Howrah en passe au dessus de la rivière Hooghly, l’un des affluents du Gange. Il est, aujourd’hui, le sixième plus long pont de ce type au monde. La gare de Howrah est considérée comme étant l’une des plus vieille du pays. Le pont a fêté ses 75 ans quand nous y étions en 2018.
Il draîne quelque 100.000 véhicules par jour jour et environs 150.000 piétons.
A la fin du pont vers Calcutta se trouve le marché aux fleurs. Ce marché génére énormément de mouvements sur le pont et notamment tous les porteurs qui véhiculent les énormes sacs contenant les fleurs.
Sur et sous le pont
Calcutta – Vers un renouveau
On n’effacera jamais les façades décrépies de Calcutta, on ne les rénovera pas, c’est sur !
Les pauvres seront toujours les pauvres, les plus démunis ! Trop de gens sur la terre.
Mais quoiqu’il en soit, Calcultta évolue, est en route vers la modernisation. Met en place le traitement des déchets. On ne verra plus de vaches en ville, ni de Tuk Tuk.
Ils ne franchissent plus le pont ! Et c’est un régal car on se balade sur des grandes avenues, beaucoup moins de stress, de bruit …
Mais c’est le peuple qu’il faut conscientiser.
Le grand et beau parc est une vraie poubelle et les indiens y passent leur temps libre assis à même les déchets.
Les Gens
Paradoxallement, les indiens adorent poser et donc, voici quelques portraits !
En conclusion, il y aura probablement un old Calcutta et un nouveau Calcutta. On ne reconstruira pas la vieille ville et ils vont vraisemblablement vers le même schéma qu’à Delhi. Mais, honnêtement, à postériori, Calcutta est la ville que j’ai le plus aimée.
Hôtel Cecil
Quand on arrive de la gare de Howrah vers le centre de Calcutta, on se demande dans quel quartier on va arriver pour rejoindre l’hôtel. C’est vrai que la rue et le quartier ne sont pas top, mais inversément, l’accueil et le service le sont, la propreté est au rendez-vous, le petit dej nickel, et le personnel au petit soin
Prix : 64 euros pour 2 nuits/2 pers en pt déjeuner
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